Joyeux Noël et passez de Bonnes Fêtes!
24 décembre 2008
22 décembre 2008
Concert sur Fabchannel en ligne
Le site fabchannel, qui avait diffusé en direct le concert de dEUS donné au Paradiso le 3 décembre, vient de le mettre en ligne et en visionnage gratuit. Bonne séance ;)
Lien pour visionner le concert
13 décembre 2008
Music In Belgium - dEUS ne déçoit jamais
Compte rendu du concert au Forest National
S'il y a bien un groupe qui a dominé le paysage musical belge en 2008, il s'agit de dEUS. Un excellent cinquième album ("Vantage Point"), la tête d'affiche du festival de Werchter et, histoire de clôturer l'année en beauté, deux Forest National complets, dont la première date avait lieu le mercredi 10 décembre.
Une performance qui n’est toutefois pas exceptionnelle pour eux, puisqu’ils avaient déjà rempli deux soirs d’affilée la salle de l’avenue Victor Rousseau en mars 2006 avec, pour ceux qui s’en rappellent, deux premières parties prestigieuses: Elbow et le lendemain Snow Patrol… Cette fois, c’est un groupe encore inconnu dans nos contrées que Tom Barman a été dénicher. Et il ne s’est pas arrêté à nos frontières puisque c’est de Sydney que Expatriate est originaire (tiens, tout comme Howling Bells, le groupe qui avait ouvert pour Mercury Rev voici une quinzaine de jours).
Les quatre australiens arrivent sur scène sous des allures de boys band (surtout le chanteur et le bassiste qui auraient bien pu faire partie des 2Be3, avec leurs cheveux longs soignés et des biceps que leurs singlets judicieusement choisis une taille en dessous laissent apparaître. Par contre, musicalement, cela n’a rien à voir avec de la pop pour jeunes filles. Cela va fort. Tellement fort d’ailleurs qu’au premier coup de batterie, j’en suis arrivé à regretter de ne pas avoir acheté des bouchons (ergonomiques et dernier cri) pour les oreilles à une demoiselle qui nous avait pourtant prévenus que l’on allait assister à une avalanche de décibels…
Le chanteur a le timbre de voix d’Alex Kapranos (Franz Ferdinand) mais la comparaison s’arrête là. Ils ont un son beaucoup moins poppy et beaucoup plus puissant, à la manière d’un U2 par exemple. C’est en tout cas la référence qui m’a sautée aux oreilles tant ils sont au point et à l’aise sur scène. Si l’on ajoute quelques pointes plus sombres à la Echo & The Bunnymen, on obtient la marque de fabrique de ces expatriés qui ont terminé avec un titre qui, à première écoute, mérite d’être un single tellement il est efficace malgré sa longueur. Cela dit, leur set a toutefois été assez linéaire et on ne peut pas dire qu’ils ont déchaîné les passions au sein d’un public présent d’abord et avant tout pour applaudir le joyau belge du rock indépendant.
D’ailleurs, au fur et à mesure que les roadies s’affairent pour préparer la scène, l’ambiance grimpe et c’est l’hystérie lorsque les cinq rockeurs prennent possession de la scène de Forest National, Tom Barman en tête, qui filera systématiquement sa cigarette à peine allumée à un homme de l'ombre. Comme c’est le cas depuis le début de leur tournée en avril dernier, le show débute avec "When She Comes Down", la très bonne plage d’intro de leur dernier album. On les sent très concentrés, ce qui va quelque peu altérer la magie des premiers morceaux. En plus, la balance n’est pas extrêmement bien réglée et, contrairement à la première partie, on ne rechignerait pas sur quelques décibels supplémentaires. Les choses allaient toutefois s’arranger avec "Everybody’s Weird" et surtout "Fell Off The Floor, Man", qu’on n’attendait peut-être pas aussi tôt dans la soirée.
Ils avaient décidé de commencer fort, et on ne s’en plaindra pas. Par contre, on aurait préféré un peu plus de calme durant les interventions de Tom Barman entre les morceaux, qui, à défaut de parler, hurlera dans son micro au point de faire sursauter l’assemblée. Par contre, au chant, il est parfait. Il n’a peut-être jamais aussi bien chanté. Mauro Pawlowski, quant à lui, est devenu incontournable dans le groupe. Ses parties de guitare sont parfaites, sa voix complémente à merveille celle du leader et surtout, il a la classe et le look. Klass Janzoons, multi instrumentiste hors pair, se (et nous) régalera en passant du violon aux claviers, ou à un tambourin et à des petits gadgets qui, au premier abord, paraissent inutiles mais sans lesquels il manquerait sans doute un petit quelque chose. Alan Gevaert, le bassiste, bien que discret, amène sa pierre à l’édifice tandis que le batteur Stéphane Misseghers fait le boulot. Bref, l’osmose du groupe est à son apogée.
C’est clairement l’album "Vantage Point" qu’ils sont venus défendre ce soir, puisque "Slow" et "Smokers Reflect" (le nouveau single) sont ensuite au programme. Mais malheureusement, l’intensité est retombée d’un cran. Cela dit, et, contre toute attente, ce n’est pas "Theme From Turnpike" (beaucoup moins flippant que d’habitude), qui va remettre les choses en place, même si la partie vocale de Mauro est parfaite. "The Architect" va booster l’ambiance mais c’est surtout après une version loupée (un constat malheureusement récurrent sur cette tournée) de "Nothing Really Ends" que l’on va atteindre un moment de grâce. Trois titres parfaits: "Bad Timing" avec son impeccable montée crescendo, "If You Don’t Get What You Want" dans une version survitaminée et "Instant Street" au final aussi décoiffant qu’accéléré. Un triptyque intense rarement entendu dans les salles de concerts cette année…
Le classique "Suds & Soda", un des deux extraits de "Worst Case Scenario" (l’autre étant "Morticiachair") va clôturer le set principal et déclencher dans la foulée une mini émeute. Dès les premières notes au violon, des milliers de paires de pieds vont sauter à l’unisson tout en formant une forêt de bras tendus vers le ciel. Toutefois, à ce moment-là, on ignorait que l’on était encore loin de quitter la salle…
En effet, le groupe a régalé le public en proposant un premier rappel, qui a débuté calmement avec "Eternal Woman" (malheureusement sans la voix de Lies Lorquet, la chanteuse de Mintzkov) avant de monter en puissance sur "Little Arithmetics" (qu’ils ne jouent plus tellement ces jours-ci) et "Oh Your God". Bizarrement, c’est sur un assez calme "Serpentine" (extrait de "In A Bar, Under The Sea") qu’ils prendront congé du public bruxellois. Mais ce n’était pas encore fini pour autant… Ils reviendront une dernière fois pour une époustouflante version de "Roses", ponctuée par un "Thank You" à double sens qui venait vraiment du cœur…
(Source: Music In Belgium; photos: dEUS ; Expatriate, Photos © 2008 Olivier Bourgi)
S'il y a bien un groupe qui a dominé le paysage musical belge en 2008, il s'agit de dEUS. Un excellent cinquième album ("Vantage Point"), la tête d'affiche du festival de Werchter et, histoire de clôturer l'année en beauté, deux Forest National complets, dont la première date avait lieu le mercredi 10 décembre.
Une performance qui n’est toutefois pas exceptionnelle pour eux, puisqu’ils avaient déjà rempli deux soirs d’affilée la salle de l’avenue Victor Rousseau en mars 2006 avec, pour ceux qui s’en rappellent, deux premières parties prestigieuses: Elbow et le lendemain Snow Patrol… Cette fois, c’est un groupe encore inconnu dans nos contrées que Tom Barman a été dénicher. Et il ne s’est pas arrêté à nos frontières puisque c’est de Sydney que Expatriate est originaire (tiens, tout comme Howling Bells, le groupe qui avait ouvert pour Mercury Rev voici une quinzaine de jours).
Les quatre australiens arrivent sur scène sous des allures de boys band (surtout le chanteur et le bassiste qui auraient bien pu faire partie des 2Be3, avec leurs cheveux longs soignés et des biceps que leurs singlets judicieusement choisis une taille en dessous laissent apparaître. Par contre, musicalement, cela n’a rien à voir avec de la pop pour jeunes filles. Cela va fort. Tellement fort d’ailleurs qu’au premier coup de batterie, j’en suis arrivé à regretter de ne pas avoir acheté des bouchons (ergonomiques et dernier cri) pour les oreilles à une demoiselle qui nous avait pourtant prévenus que l’on allait assister à une avalanche de décibels…
Le chanteur a le timbre de voix d’Alex Kapranos (Franz Ferdinand) mais la comparaison s’arrête là. Ils ont un son beaucoup moins poppy et beaucoup plus puissant, à la manière d’un U2 par exemple. C’est en tout cas la référence qui m’a sautée aux oreilles tant ils sont au point et à l’aise sur scène. Si l’on ajoute quelques pointes plus sombres à la Echo & The Bunnymen, on obtient la marque de fabrique de ces expatriés qui ont terminé avec un titre qui, à première écoute, mérite d’être un single tellement il est efficace malgré sa longueur. Cela dit, leur set a toutefois été assez linéaire et on ne peut pas dire qu’ils ont déchaîné les passions au sein d’un public présent d’abord et avant tout pour applaudir le joyau belge du rock indépendant.D’ailleurs, au fur et à mesure que les roadies s’affairent pour préparer la scène, l’ambiance grimpe et c’est l’hystérie lorsque les cinq rockeurs prennent possession de la scène de Forest National, Tom Barman en tête, qui filera systématiquement sa cigarette à peine allumée à un homme de l'ombre. Comme c’est le cas depuis le début de leur tournée en avril dernier, le show débute avec "When She Comes Down", la très bonne plage d’intro de leur dernier album. On les sent très concentrés, ce qui va quelque peu altérer la magie des premiers morceaux. En plus, la balance n’est pas extrêmement bien réglée et, contrairement à la première partie, on ne rechignerait pas sur quelques décibels supplémentaires. Les choses allaient toutefois s’arranger avec "Everybody’s Weird" et surtout "Fell Off The Floor, Man", qu’on n’attendait peut-être pas aussi tôt dans la soirée.
Ils avaient décidé de commencer fort, et on ne s’en plaindra pas. Par contre, on aurait préféré un peu plus de calme durant les interventions de Tom Barman entre les morceaux, qui, à défaut de parler, hurlera dans son micro au point de faire sursauter l’assemblée. Par contre, au chant, il est parfait. Il n’a peut-être jamais aussi bien chanté. Mauro Pawlowski, quant à lui, est devenu incontournable dans le groupe. Ses parties de guitare sont parfaites, sa voix complémente à merveille celle du leader et surtout, il a la classe et le look. Klass Janzoons, multi instrumentiste hors pair, se (et nous) régalera en passant du violon aux claviers, ou à un tambourin et à des petits gadgets qui, au premier abord, paraissent inutiles mais sans lesquels il manquerait sans doute un petit quelque chose. Alan Gevaert, le bassiste, bien que discret, amène sa pierre à l’édifice tandis que le batteur Stéphane Misseghers fait le boulot. Bref, l’osmose du groupe est à son apogée.C’est clairement l’album "Vantage Point" qu’ils sont venus défendre ce soir, puisque "Slow" et "Smokers Reflect" (le nouveau single) sont ensuite au programme. Mais malheureusement, l’intensité est retombée d’un cran. Cela dit, et, contre toute attente, ce n’est pas "Theme From Turnpike" (beaucoup moins flippant que d’habitude), qui va remettre les choses en place, même si la partie vocale de Mauro est parfaite. "The Architect" va booster l’ambiance mais c’est surtout après une version loupée (un constat malheureusement récurrent sur cette tournée) de "Nothing Really Ends" que l’on va atteindre un moment de grâce. Trois titres parfaits: "Bad Timing" avec son impeccable montée crescendo, "If You Don’t Get What You Want" dans une version survitaminée et "Instant Street" au final aussi décoiffant qu’accéléré. Un triptyque intense rarement entendu dans les salles de concerts cette année…
Le classique "Suds & Soda", un des deux extraits de "Worst Case Scenario" (l’autre étant "Morticiachair") va clôturer le set principal et déclencher dans la foulée une mini émeute. Dès les premières notes au violon, des milliers de paires de pieds vont sauter à l’unisson tout en formant une forêt de bras tendus vers le ciel. Toutefois, à ce moment-là, on ignorait que l’on était encore loin de quitter la salle…En effet, le groupe a régalé le public en proposant un premier rappel, qui a débuté calmement avec "Eternal Woman" (malheureusement sans la voix de Lies Lorquet, la chanteuse de Mintzkov) avant de monter en puissance sur "Little Arithmetics" (qu’ils ne jouent plus tellement ces jours-ci) et "Oh Your God". Bizarrement, c’est sur un assez calme "Serpentine" (extrait de "In A Bar, Under The Sea") qu’ils prendront congé du public bruxellois. Mais ce n’était pas encore fini pour autant… Ils reviendront une dernière fois pour une époustouflante version de "Roses", ponctuée par un "Thank You" à double sens qui venait vraiment du cœur…
(Source: Music In Belgium; photos: dEUS ; Expatriate, Photos © 2008 Olivier Bourgi)
11 décembre 2008
Tom Barman, interview LeSoir.be
Rarement année aura été aussi chargée que 2008 pour la formation anversoise. Bien sûr, il y a eu la sortie de Vantage point, cinquième disque de dEUS. Sa tournée belge des clubs, un Werchter en tête d’affiche, le tout intégré dans une tournée européenne d’une centaine de dates qui s’achèvera ce jeudi, dans l’arène de Forest-National. Occasion de faire le point avec Tom Barman, joint par téléphone, quelques heures avant de monter sur la scène de l’Atelier, à Luxembourg.
À quoi peut-on s’attendre à Forest-National ? C’est un nouveau set ?
Absolument. C’est toujours un peu la même chose parce qu’en début de tournée, tu joues presque l’entièreté du nouvel album avec une sélection d’anciens titres. Ensuite, tu vois ce qui marche, ce qui ne marche pas et une sélection s’opère. C’est clair que le public réagit plus à « Instant street » qu’à « The architect ». C’est quelque chose de normal.
Ce qui veut dire que les morceaux les plus forts, populaires ou emblématiques sont ceux écrits au début de sa carrière ?
Je ne pense pas. Il faut un peu de temps aussi pour qu’un morceau s’installe. Je pense qu’un groupe perd sa naïveté au cours de sa carrière, pas son inspiration. C’est un cliché mais c’est la vérité.
« Vantage point » a un peu moins marché, un peu moins convaincu. Dans quelle mesure avez-vous été affecté ?
J’ai pris ça comme un signal qu’il faut prendre avec classe. Et en tirer les enseignements. Est-ce que tu imposes ce que tu souhaites ? Est-ce que tu proposes quelque chose avec laquelle tu penses convaincre ? Cette dernière option est dangereuse.
Pendant toute la tournée, j’ai pris beaucoup de temps à parler avec les gens, c’est instructif et intéressant.
La fin de l’année, c’est aussi la période des bilans et des perspectives. Quid de 2009 ?
L’idée est d’enregistrer et de jouer. Il y a des territoires où nous ne sommes encore jamais allés. Nous commençons aussi à jouer de nouveaux morceaux sur scène. Ce que nous n’avions plus fait parce que nous avions peur que la chanson se retrouve sur le Net. Aujourd’hui, on s’en fout. Tu ne peux plus lutter… C’est marrant parce qu’on a joué un nouveau morceau à Copenhague et le lendemain, il était sur un site japonais. Aujourd’hui, quand nous sommes satisfaits d’un morceau, on le joue.
Qu’avez-vous pris comme livres, disques ou films lors de cette tournée ?
Je prends des films de chez moi, je viens de voir Syriana, que j’ai adoré. Je n’ai pas lu énormément mais j’ai toujours un Moravia avec moi. Cette fois-ci, c’est Le mépris. J’ai aussi le nouveau Philip Roth et un ouvrage intitulé The rest is noise et qui évoque, de façon accessible, la musique d’avant-garde du XXe siècle. Nous avons acheté un ghettoblaster spécial iPod pour les fêtes après les concerts.
Vous êtes toujours les rois de la fête?
On adore ça, c’est important. La journée, tu visites un peu la ville, tu fais ton soundcheck, tu joues et ensuite, tu te lâches. On s’amuse vraiment bien. En fait, on fait des disques pour partir en tournée et des tournées pour faire la fête. Probablement même si c’est un peu plus compliqué parce que c’est d’abord une histoire de musique.
Quelle est la dernière chose que vous faites avant de monter sur scène ?
J’allume une cigarette. Mon seul rituel est de mettre une chemise propre vingt minutes avant le concert.
PHILIPPE MANCHE pour LeSoir.be
6 décembre 2008
Petit article sur dEUS
Dans le n° 1099 du magazine Voici, dans la rubrique "musique" (p. 72), on peut trouver un petit article concernant dEUS à propos du single Eternal Woman:
26 novembre 2008
dEUS montre les muscles au Bataclan - TF1
Article paru sur le site internet de TF1, à propos du concert de dEUS au Bataclan qui a eu lieu lundi 24 novembre:Le passage de dEUS à Paris était initialement prévu au Zénith. Le groupe s'est-il rendu compte qu'il avait visé trop grand ? Toujours est-il que c'est finalement au Bataclan que Tom Barman et ses acolytes ont débarqué lundi soir. Et ce fut le bon choix : les 1 500 places de la salle du boulevard Voltaire étaient toutes vendues, au point que quelques revendeurs peu scrupuleux -les mêmes que d'habitude- avaient fleuré le bon filon pour faire un peu de trafic au marché noir.
dEUS étant avant tout le projet de Tom Barman, pour Tom Barman et par Tom Barman, c'est naturellement vers lui que se sont tournés la plupart des regards. Comme d'habitude, le chanteur flamand, bardé le plus souvent de sa guitare et une cigarette à la bouche de temps en temps, a réussi à captiver un public essentiellement masculin et, signe des temps, désormais trentenaire. Et il n'a pas oublié de rendre hommage à Leonard Cohen, qui jouait au même moment à l'Olympia. "Merci d'avoir choisi dEUS quand même", a-t-il lancé au public.
Rappel impromptu
Accompagné des quatre musiciens présents lors de l'enregistrement de Vantage point (le guitariste Mauro Palowski, un bassiste, un batteur et un multi-instrumentiste), Tom Barman a, comme il se doit, alterné nouveaux titres, comme When she comes down et Is a Robot, joués en ouverture, et anciens titres. Symbolisées par The architect, ces nouvelles chansons, faiblardes sur l'album, se sont révélées, comme on pouvait le penser, plus intéressantes sur scène que sur le disque. Sans pour autant atteindre le degré d'intensié des standards comme Instant street ou Suds and Soda.
Au bout de deux heures de rock, de pop, de bonnes vieilles sonorités indus et même de brèves incursions dans le hip-hop, le groupe, visiblement heureux d'être là malgré quelques soucis techniques et un son parfois trop fort et très saturé, a gratifié le public d'une petite surprise. Ce fut un rappel impromptu, bel et bien non prévu sur la set-list d'origine, où le quintette a joué Serpentine. Bilan de la soirée : 22 titres, soit l'un des concerts les plus longs de la tournée jusqu'à présent.
Setlist (merci à Denis)
dEUS étant avant tout le projet de Tom Barman, pour Tom Barman et par Tom Barman, c'est naturellement vers lui que se sont tournés la plupart des regards. Comme d'habitude, le chanteur flamand, bardé le plus souvent de sa guitare et une cigarette à la bouche de temps en temps, a réussi à captiver un public essentiellement masculin et, signe des temps, désormais trentenaire. Et il n'a pas oublié de rendre hommage à Leonard Cohen, qui jouait au même moment à l'Olympia. "Merci d'avoir choisi dEUS quand même", a-t-il lancé au public.
Rappel impromptu
Accompagné des quatre musiciens présents lors de l'enregistrement de Vantage point (le guitariste Mauro Palowski, un bassiste, un batteur et un multi-instrumentiste), Tom Barman a, comme il se doit, alterné nouveaux titres, comme When she comes down et Is a Robot, joués en ouverture, et anciens titres. Symbolisées par The architect, ces nouvelles chansons, faiblardes sur l'album, se sont révélées, comme on pouvait le penser, plus intéressantes sur scène que sur le disque. Sans pour autant atteindre le degré d'intensié des standards comme Instant street ou Suds and Soda.
Au bout de deux heures de rock, de pop, de bonnes vieilles sonorités indus et même de brèves incursions dans le hip-hop, le groupe, visiblement heureux d'être là malgré quelques soucis techniques et un son parfois trop fort et très saturé, a gratifié le public d'une petite surprise. Ce fut un rappel impromptu, bel et bien non prévu sur la set-list d'origine, où le quintette a joué Serpentine. Bilan de la soirée : 22 titres, soit l'un des concerts les plus longs de la tournée jusqu'à présent.
Setlist (merci à Denis)
- When She Comes Down
- Is A Robot
- Instant Street
- Fell Off The Floor, Man
- Slow
- Smokers Reflect
- Turnpike
- The Architect
- Favourite Game
- Let's See Who Goes Down First
- Magdalena
- Nothing Really Ends
- Bad Timing
- Everybody's Weird
- If You Don't Get What You Want
- Suds & Soda
--- - Gimme The Heat
- Little Arithmetics
- Oh Your God
- Morticiachair
- Roses
---- - Serpentine
25 novembre 2008
Tom Barman dans 99 Matters, What is it really important to you?
"What is important to me is the people show passion and what they do.
I don’t believe in god. I don’t believe in the devil either. I just believe in what people can create - whether it be something beautiful or something ugly.
I believe in the power of what people make and the beautiful things they can make. I believe in the passion, I believe in honesty [...]"
Source: 99Matters
The Architect, Live in Face Culture
dEUS interprète The Architect en live dans Face Culture...
J'adore cette vidéo!
J'adore cette vidéo!
Quelques liens...
Vous trouverez ici tous les sites et blogs indispensables pour avoir toutes les infos, actualités, photos, vidéos...sur le groupe:
Site officiel de dEUS
Myspace de dEUS
Facebook dEUS
Podcast dEUS
dEUS-fr.net
Blog Pocket Revolution
Hotellounge.com
Galeries photos: dEUS Official Flickr Group
Galeries photos: The dEUS Flickr Group
dEUS sur Dailymotion
dEUS sur Youtube
2 très bon blogs respectivement sur Tom et Mauro:
Blog de Carine sur Tom Barman (et Benoît Poelvoorde)
Blog de Coralie sur Mauro Pawlowski
Nouvelle Chanson: Dark Sets In
Lors de la tournée Vantage Point, dEUS a proposé un nouveau morceaux à ses fans: Dark Sets In
Enjoy!
Enjoy!
Vantage Point Tour
La tournée Vantage Point 2008 prendra fin les 10 et 11 décembre au Forest National à Bruxelles pour 2 concerts...grandioses!
Voici les dates de cette tournée:
Avril 2008
06.04 - Mezz, Breda (Pays Bas)
08.04 - Doornroosje, Nijmegen (Pays-Bas)
09.04 - Roxy, Saarbrücken (Allemagne)
10.04 - Alte Feuerwache, Mannheim (Allemagne)
11.04 - Festival Motel Mozaique, Rotterdam (Hollande)
14.04 - Kulturkirche, Köln (Allemagne)
15.04 - Melkweg, Amsterdam (Pays-Bas)
16.04 - Scala, Londres (Angleterre)
17.04 - Hub Session for BBC , Londres (Angleterre)
20.04 - Vantage Point Studio Webcast, Antwerpen (Belgique)
24.04 - Le Trabendo, Paris (France)
28.04 - Black Session, Paris (France)
29.04 - Muziekodroom, Hasselt (Belgique)
30.04 - Droixhe, Liege (Belgique)
Mai 2008
01.05 - Het Depot, Leuven (Belgique)
02.05 - Eden, Charleroi (Belgique)
03.05 - Cactus Club @ MaZ, Bruges (Belgique)
04.05 - Ancienne Belgique, Bruxelles (Belgique)
07.05 - Elsenhalle, München, (Allemagne)
08.05 - Magazzini Generali, Milan (Italie)
09.05 - Rote Fabrik, Zürich (Suisse)
10.05 - Linzfestival, Linz (Autriche)
11.05 - Flex, Vienna (Autriche)
14.05 - B1 Club, Moscou (Russie)
18.05 - Concert privé organisé par Mint (Belgique)
22.05 - Debaser, Stockholm (Suède)
Juin 2008
21.06 - European Music Day, Bilbao (Espagne)
28.06 - Les Folies de Maubeuge, Maubeuge (France)
Juillet 2008
04.07 - Les Eurockéennes, Belfort (France)
06.07 - Rock Werchter Festival, Werchter (Belgique)
08.07 - Rockwave, Athènes (Grèce)
11.07 - Festival Oxegen, An Nas (Irlande)
12.07 - T in the park, Kinross-shire (Ecosse)
14.07 - Spaziale Festival, Torino (Italie)
15.07 - Bands Apart Festival, Ferrara (Italie)
16.07 - Cave Auditorium, Rome (Italie)
18.07 - Melt! Festival, Gräfenhanichen (Allemagne)
19.07 - Latitude Festival, Suffolk (Angleterre)
22.07 - Paléo Festival, Nyon (Suisse)
25.07 - Festival Au Pont du Rock, Malestroi (France)
Août 2008
02.08 - Festival Paredes de Coura (Portugal)
04.08 - Festival Les Mediterrannéennes, Leucate (France)
10.08 - Festival de Ypsigrock (Italie)
15.08 - Festival Stufstock (Roumanie)
17.08 - Lowlands Festival, Biddinghuizen (Pays-Bas)
30.08 - Festival Le Cabaret Vert, Charleville-Mézières (France) => j'y étais mais annulé...
Septembre 2008
30.09 - Nosturi, Helsinski (Finlande)
Octobre 2008
02.10 - Vega, Copenhage (Danemark)
03.10 - Fritzclub, Berlin (Allemagne)
04.10 - Markthalle, Hambourg (Allemagne)
06.10 - Abaton Pragues (Rép. Tchèque)
07.10 - Aréna, Vienne (Autriche)
08.10 - Les Docks, Lausanne (Suisse)
10.10 - Volkshaus, Basel (Suisse)
11.10 - Live music hall, Cologne (Allemagne)
13.10 - Tripod, Dublin (Irlande)
14.10 - Academy 3, Manchester (Angleterre)
15.10 - Koko, Londres (Angleterre)
19.10 - Aula Magna, Lisboa (Portugal)
21.10 - Teatro Sa da Bandeira (Portugal)
23.10 - Sala Capitol, Santiago de Compostla (Espagne)
24.10 - Joy Eslava, Madrid (Espagne)
25.10 - Greenspace, Valence (Espagne) => Annulé
26.10 - Razzmatazz, Barcelone (Espagne)
28.10 - Viper Theatre, Firenze (Italie)
29.10 - New Age Club, Rondage (Italie)
30.10 - Rolling Stone, Milan (Italie)
31.10 - Vox Club, Nonantola (Italie)
Novembre 2008
01.11 - Velvet, Rimini (Italie)
24.11 - Bataclan, Paris (France)
25.11 - Krakatoa, Bordeaux (France)
26.11 - Bikini, Toulouse (France)
28.11 - le Summum Festival, Grenoble (France)
29.11 - l'Autre Canal, Nancy (France)
Décembre 2008
01.12 - L'Atelier, Luxembourg (Luxembourg)
02.12 - L'Atelier, Luxembourg (Luxembourg)
03.12 - Paradiso, Asmterdam (Pays-Bas)
04.12 - Paradiso, Asmterdam (Pays-Bas)
05.12 - Paradiso, Asmterdam (Pays-Bas)
07.12 - 013, Tilburg (Pays-Bas)
10.12 - Forest National, Bruxelles (Belgique)
11.12 - Forest National, Bruxelles (Belgique)
dEUS aura bien voyagé et sillonné l'Europe durant cette tournée...
Discographie Tom Barman
En plus de dEUS, Tom Barman a (et a eu) des projets parallèles tels que la tournée acoustique (piano et guitare) avec Guy Van Nueten et Magnus, projet électro-pop-rock avec CJ Bolland.
- Tom Barman et Guy Van Nueten ont donc tourné à deux, en 2001 et 2002, tout simplement, un piano et une guitare sèche pour seuls instruments. Les morceaux qui figurent sur un double CD, ne totalisant pourtant pas plus de 65 minutes à eux deux, ont été enregistrés pour le premier dans leur ville natale, Anvers, mais aussi à Londres, Dublin, Amsterdam et Porto. Le deuxième CD, qui est en fait un SACD (super audio) a quant à lui été enregistré exclusivement à Rotterdam.
CD 1
1 - River (Joni Mitchell)
2 - Right As Rain
3 - One Advice, Space
4 - Everybody's Weird
5 - River Man (Nick Drake)
6 - My Funny Valentine (Rodgers & Hart)
7 - Memory Of A Free Festival (David Bowie)
8 - Serpentine
9 - Fruit Tree (Nick Drake)
10 - Magnolia (J.J. Cale)
11 - Nothing Really Ends
CD 2 (SACD)
1 - Magdalena
2 - Luxury
3 - Le poinçonneur des lilas (Serge Gainsbourg)
4 - Little Arithmetics
5 - Harry Irene (Captain Beefheart)
6 - After Midnight (J.J. Cale)
- Le premier album de Magnus, intitulé The Body Gave You Everything, est sorti en mars 2004. Ce disque est décrit comme un album à écouter à un volume élevé (comme dans un club) et est destiné avant tout à faire bouger les foules (on retrouve certains titres de l'album dans la bande originale du film de Tom Barman: Any Way The Wind Blows). Les clips de certaines chansons ont évidemment été réalisé par Tom Barman et Mauro Pawlowski y a fait quelques apparitions...;)
Interview de Tom Barman et CJ Bolland
1 - Rhythm Is Deified
2 - Summer's Here
3 - French Movies
4 - Soft Foot Shuffle
5 - Jumpneedle
6 - Hunter/Collector
7 - The Pick-Up
8 - Rock Chick
9 - Pistolero Savvy
10 - Buttburner
11 - Assault On Magnus
Après le set donné en septembre dernier au festival Laundry Day d’Anvers, Tom et CJ (alias Magnus) ont annoncé qu'ils seraient bientôt de retour dans les bacs. Patience...;)
- Tom Barman et Guy Van Nueten ont donc tourné à deux, en 2001 et 2002, tout simplement, un piano et une guitare sèche pour seuls instruments. Les morceaux qui figurent sur un double CD, ne totalisant pourtant pas plus de 65 minutes à eux deux, ont été enregistrés pour le premier dans leur ville natale, Anvers, mais aussi à Londres, Dublin, Amsterdam et Porto. Le deuxième CD, qui est en fait un SACD (super audio) a quant à lui été enregistré exclusivement à Rotterdam.
CD 11 - River (Joni Mitchell)
2 - Right As Rain
3 - One Advice, Space
4 - Everybody's Weird
5 - River Man (Nick Drake)
6 - My Funny Valentine (Rodgers & Hart)
7 - Memory Of A Free Festival (David Bowie)
8 - Serpentine
9 - Fruit Tree (Nick Drake)
10 - Magnolia (J.J. Cale)
11 - Nothing Really Ends
CD 2 (SACD)
1 - Magdalena
2 - Luxury
3 - Le poinçonneur des lilas (Serge Gainsbourg)
4 - Little Arithmetics
5 - Harry Irene (Captain Beefheart)
6 - After Midnight (J.J. Cale)
- Le premier album de Magnus, intitulé The Body Gave You Everything, est sorti en mars 2004. Ce disque est décrit comme un album à écouter à un volume élevé (comme dans un club) et est destiné avant tout à faire bouger les foules (on retrouve certains titres de l'album dans la bande originale du film de Tom Barman: Any Way The Wind Blows). Les clips de certaines chansons ont évidemment été réalisé par Tom Barman et Mauro Pawlowski y a fait quelques apparitions...;)
Interview de Tom Barman et CJ Bolland
1 - Rhythm Is Deified2 - Summer's Here
3 - French Movies
4 - Soft Foot Shuffle
5 - Jumpneedle
6 - Hunter/Collector
7 - The Pick-Up
8 - Rock Chick
9 - Pistolero Savvy
10 - Buttburner
11 - Assault On Magnus
Après le set donné en septembre dernier au festival Laundry Day d’Anvers, Tom et CJ (alias Magnus) ont annoncé qu'ils seraient bientôt de retour dans les bacs. Patience...;)
21 octobre 2008
Discographie de dEUS
[Les titres de cette couleur renvoient à leur clip respectif]
Zea (1993), le premier CD EP du groupe, édité 2 fois: une première version auto-produite et la seconde, éditée par Bang!:1 - Zea Intro Replica
2 - Zea
3 - Right As Rain
4 - Great American Nude
Sur la première version, la première chanson est appelée Zea. Sur la deuxième, cette chanson est partagée en 2 parties appelées Zea Intro Replica et Zea. Zea Intro Replica a été en partie échantillonné d'une chanson de l'album Captain Beefheart's Trout Mask Replica.
Vous pouvez l'écouter ici
Worst Case Scenario (1994), le premier album du groupe. Gros succès qui va permettre au groupe de se faire connaître et où l'on trouve le mythique Suds & Soda, véritable hymne pour les fans de dEUS.1 - Intro
2 - Suds & Soda
3 - W.C.S. (First Draft)
4 - Jigsaw You
5 - Via
6 - Right As Rain
7 - Mute
8 - Lets Get Lost
9 - Hotellounge (Be The Death Of Me)
10 - Shake You Hip
11 - Great American Nude
12 - Secret Hell
13 - Divebomb Djingle
My Sister = My Clock (1995), EP faisant suite à Worst Case Scenario composé d'une seule et unique piste.
In A Bar, Under The Sea (1996), deuxième album du groupe dont certains titres (Fell Off The Floor, Man - Theme From Turpnike - Roses...) sont joués très souvent dans les concerts que donne le groupe, des classiques durant on ne peut se passer ;)1 - I Don’t Mind What Ever Happens
2 - Fell Off The Floor, Man
3 - Opening Night
4 - Theme From Turnpike
5 - Little Arithmetics
6 - Gimme The Heat
7 - Serpentine
8 - A Shock Lack Thereol
9 - Supermarketsong
10 - Memory Of A Festival
11 - Guilty Pleasures
12 - Nine Threads
13 - Disappointed In The Sun
14 - Roses
15 - Wake Me Up Before I Sleep
The Ideal Crash (1999), troisième album impressionant qui finit par remporter tous les suffrages, tant critiques que publics.1 - Put the Freaks up Front
2 - Sister Dew
3 - One Advice, Space
4 - The Magic Hour
5 - The Ideal Crash
6 - Instant Street
7 - Magdalena
8 - Everybody's Weird
9 - Let's See who Goes Down First
10 - Dream Sequence #1
No More Loud Music - The Single Compilation (2001)1 - Suds & Soda
2 - Via
3 - Hotellounge (Be The Death Of Me)
4 - Theme From Turnpike
5 - Little Arithmetics
6 - Roses
7 - Fell Off The Floor, Man
8 - Instant Street
9 - Sister Dew
10 - The Ideal Crash
11 - Nothing Really Ends
Pocket Revolution (2005), album dont la réalisation a été compliqué, suite au départ de certains membres, le groupe était plus qu'instable. Mais Mauro Pawlowski et Alan Gevaert sont entrés dans le groupe et ont permis de terminer l'album. Depuis Pocket Revolution, le groupe n'a connu aucun départ de membres, et a acquis une excellente stabilité (on veut que ça dure!)1 - Bad Timing
2 - 7 Days, 7 Weeks
3 - Stop-Start Nature
4 - If You Don’t Get What You Want
5 - What We Talk About (When We Talk About Love)
6 - Include Me out
7 - Pocket Revolution
8 - Nightshopping
9 - Cold Sun of Circumstance
10 - The Real Sugar
11 - Sun Ra
12 - Nothing Really Ends
Vantage Point (2008), dernier opus en date du groupe, devenu disque de platine en Belgique après un mois de commercialisation. La tournée pour la promotion de cet album se déroule dans toute l'Europe en passant de Prague à Manchester et de Paris à Lisbonne, est un véritable succès. Cette tournée se finira par 2 concerts 2 soirs de suite au Forest National à Bruxelles les 10 et 11 décembre 2008.1 - When She Comes Down
2 - Oh Your God
3 - Eternal Woman
4 - Favourite Game
5 - Slow
6 - The Architect
7 - Is A Robot
8 - Smokers Reflect
9 - The Vanishing Of Maria Schneider
10 - Popular Culture
Dans plusieurs interviews on peut lire que le groupe travaille actuellement sur leur prochain opus qui sortirait fin 2009! Can't Wait!
To Be Continued...;)
18 octobre 2008
Dans la famille dEUS, je voudrais...
...Tom Barman: chant et guitare (biographie ici).
...Klaas Janzoons, qui est né le 3 avril 1974 et est le deuxième dernier membre du groupe originel. Il a rejoint dEUS en 1992. Il joue du violon et du clavier.Klaas Janzoons a joué quelques fois avec un autre groupe belge nommé Die Anarchistische Abendunterhaltung. Il a aussi accompagné le groupe Zita Swoon pour leur tournée en 1997. Klaas a également écrit plusieurs chansons sur la bande originale de Sunrise, un film de FW Murnau.
Klaas Janzoons affirme qu'il ne pourrait pas arrêter de jouer de la musique.
"Klaas possède un son unique avec son violon, dans certaines chansons tu ne sais même pas si c'est une guitare ou un violon, il a une grande influence sur notre son." Tom Barman
...Stephane Misseghers, batteur du groupe. Il a rejoint le groupe en 2003 et a donc participé à l'enregistrement de Pocket Revolution.C'est un excellent batteur et il chante aussi sur les morceaux, notamment sur "The Architect" (Vantage Point)où il fait les questions avec Mauro, et Tom fait les réponses.
Il a été le batteur de Soulwax et Vive La Fête.
...Alan Gevaert a rejoint le groupe en septembre 2004 et remplaça Danny Mommens. Il a notamment été le bassiste d'Arno et de Chris Whitley, bluesman américain (pendant 10 ans).
...Mauro Pawlowski est né le 24 avril 1971 à Koersel d'un père polonais et d'une mère italienne, c'est un chanteur et guitariste majeur de la scène musicale belge contemporaine.Il commence sa carrière en 1992 en tant que chanteur du groupe Evil Superstars. Avec dEUS, ce groupe fait partie du premier essor de la scène musicale belge dans les années 1990. Il quitte les Evil Superstars en 1998 et rejoint le groupe dEUS en septembre 1994, en même temps que le bassiste Alan Gevaert (suite aux départs de Craig Ward et Danny Mommens). Il accepta de remplacer Craig Ward lors de la tournée prévue pour la promotion de l'album. Quand Tom Barman a demandé à Mauro Pawlowski de terminer l'album et de faire la tournée avec le groupe, on raconte que Mauro aurait répondu: "Je pensais que tu n'allais jamais me le demander ". Parallèlement, Mauro a travaillé en solo, sous différents pseudonymes comme Mauro A. Pawlowski ou Somnabula, et formé un nouveau groupe appelé Mauro Pawlowski & the Grooms.
Depuis Pocket Revolution, le groupe n'a subit aucun changement...même chanteur, violoniste, batteur, bassiste et guitariste. Tom Barman déclare dans une interview donnée à magicpm lors de la sortie de Vantage Point: C'est une très très bonne période parce qu'on a eu beaucoup de changement. Un groupe rock, c'est une entité explosive, c'est exactement pour ça que c'est un sentiment merveilleux d'avoir maintenant une équipe "gagnante". Surtout, pour la première fois depuis des années, on peut regarder en avant sur plus de 5 mois, regarder en avant sur 1 ans 2 ans, ce que l'on fait exactement. On va commencer le prochain album assez tôt, on a notre propre studio, on peut travailler quand on veut donc moi je suis un homme heureux. On est en tournée et les concerts sont vraiment bien.
12 octobre 2008
Biographie de dEUS
dEUS est un groupe de rock indé issu de la bouillonnante scène anversoise fondé en 1991 par Tom Barman.
Depuis ses débuts, le groupe connaît un renouvellement d'équipe perpétuel ("un groupe de rock est une entité explosive" Tom Barman), en effet, seuls Tom Barman et Klaas Janzoons (Violon/Clavier) sont les 2 membres de la formation d'origine.
Suite à ces changements, de nombreux groupes sont apparentés à dEUS, tels que Zita Swoon, Dead Man Ray, Kiss My Jazz, Vive la Fête ou encore Evil Superstars...
Historique:
1993-1999: Worst Case Scenario, In A Bar, Under The Sea et The Ideal Crash
La première formation réellement stable du groupe s'étend autour des trois fortes personnalités créatrices que sont Tom Barman (chant, guitare), Stef Kamil Carlens (basse, chant) et Rudy Trouvé (guitare, chant) accompagnés de Julles De Borgher à la batterie et de Klaas Janzoons au violon. C'est cette formation qui sortira un premier simple en 1993 intitulé Zea sur le label indépendant BANG! , suivi, un an plus tard de l'album Worst Case Scenario (voir discographie/distribué par Island en Europe).
Le style de ce premier album est un véritable kaléidoscope qui définit les obsessions du groupe pour les jams interminables, le surréalisme, le jazz, le rock savamment déjanté que pouvaient proposer des artistes comme Captain Beefheart, Zappa, Sonic Youth ou le Velvet Underground, et une écriture résolument pop et mélodique. Le single Suds & Soda construit autour de deux notes de violon fou résume à lui seul ces influences multiples et devient rapidement le titre du groupe le plus connu, et en même temps l'hymne Anversois par excellence. Devant un tel panel, les critiques, particulièrement en Grande Bretagne, seront désabusées et dans l'impossibilité de définir le style de musique offert par dEUS. C'est ainsi qu'ils vont se retrancher derrière l'appellation "Art Rock" qui est loin de satisfaire, aujourd'hui encore, Tom Barman. Néanmoins, un réel engouement se crée pour le groupe à travers l'Europe ou Worst Case Scenario se vend à 150 000 exemplaires.
En 1995, dEUS va plus loin dans les expérimentations en proposant 'My Sister = My Clock', EP composé d'une seule plage comprenant treize titres souvent coupés au milieu d'un riff et reliés entre eux par des dialogues en anglais et en espagnol. Ce collage unique en son genre a d'abord été proposé en édition limitée, avant de voir une sortie plus traditionnelle en réponse à la demande du public. Peu après, Rudy Trouvé décide de quitter dEUS pour se focaliser sur ses projets personnels. Il est remplacé par le guitariste écossais Craig Ward.
C'est avec ce personnel que fut enregistré le deuxième album, In A Bar, Under The Sea, qui sortira en septembre 1996. Le départ de Trouvé peut s'entendre dans le son des guitares, moins ouvertes à la distorsion que sur le premier album, et dans une tonalité d'ensemble plus jazz et calme... mais certainement pas plus sage. Pour preuve les très peu académiques Fell Off the Floor Man, A Shocking Lack Thereof ou encore Theme From Turnpike, sorti comme premier simple, et bénéficiant d'une vidéo signée Tom Barman, construite comme un générique de film, ce qui prêta à confusion et lui permit d'être projeté dans les cinémas jusqu'aux États-Unis avant la projection du film Trainspotting. In A Bar, Under The Sea offrit au groupe un autre hit underground avec Little Arithmetics, pop-song commençant dans le calme et terminant dans une distorsion (non) contrôlée.
A la suite de la tournée The Ideal Crash, Tom Barman décide de mettre dEUS en stand-by afin de travailler à la réalisation d'un film. Ce sera Any Way The Wind Blows qui sortira en 2003 sur les écrans. Un an plus tard, dEUS revient avec un nouveau batteur (Stephane Misseghers, anciennement batteur de Soulwax), un nouveau simple, If You Don't Get What You Want, chanson rock tout en crescendo et une mini tournée qui voit le groupe silloner les festivals d'Europe. Celle-ci sera écourtée lorsque Craig Ward décide de quitter le groupe alors également en plein enregistrement du nouvel album. Il sera bientôt suivi par Danny Mommens. En proie au doute, Tom Barman, désormais seul maître à bord, hésite à tout abandonner. Il en sera dissuadé par l'arrivée du guitariste Mauro Pawlowski, ancien leader des Evil Superstars, et du bassiste Alan Gevaert. L'enregistrement reprend donc, et en septembre 2005, Pocket Revolution est enfin dans les bacs des disquaires. L'album est de nature plus "classique" (comparé aux premiers essais du groupe) et laisse surtout voir un Tom Barman seul aux commandes. Pocket Revolution n'en sera pas moins le plus gros succès commercial du groupe, offrant à dEUS un disque de platine en Belgique (50 000 ventes), trois concerts sold out à l'Ancienne Belgique de Bruxelles bientôt suivies de deux concerts complets à Forest National, du jamais vu pour un groupe belge. À l'étranger, si l'Angleterre a boudé son retour, Pocket Revolution (contrairement à The Ideal Crash) a été distribué aux États-Unis via V2 Records (sans qu'il y ait pour autant de miracle commercial à l'appui, dEUS jouant là-bas dans des salles à moitié vides) et la popularité du groupe est restée intacte en Europe. A noter que ce dernier album a été par la suite édité dans deux versions. Accompagné d'un cd 5 titres en avril 2006. Un autre intitulé Pocket revolution burnt comprenant un deuxième cd de remix réalisés par le dj Jagz Kooner (toujours chez V2 Records). En octobre 2006, le dernier concert de la tournée devait s'apparenter à un retour de dEUS dans leur ville d'Anvers. Il s'est au final apparenté, sur une idée de Tom Barman, à une série de concerts en faveur de la tolérance et contre l'extrême droite, qui ont pris place le 1er octobre (soit une semaine avant les élections communales) dans quatre villes de Belgique (Anvers, Bruxelles, Gand et Charleroi). Cet événement a mobilisé une centaine d'artistes et plus de 70 000 personnes. Une semaine plus tard, le Vlaams Belang, parti d'extrême droite, perdait sa place de premier parti dans la ville d'Anvers.
Enregistré dans la foulée avec la même formation que pour Pocket Revolution (une première dans l'histoire du groupe) Vantage Point, cinquième album de dEUS paraît le 21 avril 2008. Produit par un collaborateur de Depeche Mode, Dave McKraken, le disque se veut direct, éclectique et dansant (comme sur le premier single belge et français The Architect - Slow étant choisi pour le reste de l'Europe) tout en incluant quelques titres plus accessibles pour le grand public. Vantage Point est devenu disque de platine en Belgique après un mois de commercialisation. Le groupe a alors entamé une tournée européenne qui l'a mené jusqu'à Moscou et qui devrait se solder par un concert à Forest National à Bruxelles.
(Source: Wikipédia, j'aurais voulu écrire ma propre biographie ou au moins reformuler au lieu de reprendre tout sur wikipédia, mais je n'ai pas le temps désolé...)
11 octobre 2008
Biographie de Tom Barman
Tom Barman est né le 1er janvier 1972 à Anvers (Belgique). C'est à l'âge de 15 ans que celui-ci fait ses véritables premiers pas dans l'univers de la musique avec Jimi Hendrix puis le Velvet Underground, mais par la suite, c'est devant Prince que Tom Barman tombe en admiration.
Cet homme est, certes, passionné de musique mais également de cinéma (inconditionnel de Cassavetes et Woody Allen; d'où son tatouage, qui représente une pellicule de film, sur son bras droit), c'est pourquoi en 1991, il entre à l'école cinématographique de Saint-Lukas à Bruxelles.
C'est aussi cette année là qu'il fondera à Anvers le groupe de rock belge: dEUS (voir biographie) qui sera un des tout premiers groupes de rock belges à connaître une certaine popularité au niveau international. De 1993 à 1999, il donne près de 600 concerts avec dEUS, en Europe et en Amérique du Nord. Il abandonne ses études, sans pour autant renoncer au cinéma, c'est lui qui réalisera tous les clips de dEUS dont certains seront récompenser: en 1996, le clip "Turnpike" tourné à Paris avec Seymour Cassel, est présenté aux festivales de Villa do Conde, Berlin et Rotterdam, et en avant programme du film Trainspotting. Le clip "Roses" (chanson issue de l'album In a Bar, Under The Sea sorti en 1996) reçoit le prix "Best Low Budget", au Midem de Cannes en 1998. Non seulement Tom Barman réalise ses clips mais il réalise ceux d'artistes comme The Sands, Axelle Red, Arno ou pour l'Opéra de Flandre.
Mais suite aux turbulences que connaît le groupe (départ, doutes, interrogations...), celui-ci prend une pause et réalise son premier court métrage Any way the wind blows qui sort en Belgique en 2003.
En 2004, Tom Barman fait une petite tournée européenne qui visait, à part de se faire plaisir et de le transmettre, à donner à certaines chansons de son groupe dEUS une nouvelle dimension, plus acoustique, mais aussi à reprendre ses artistes préférés (Nick Drake, Captain Beefheart, J.J. Cale...il fera également une reprise de Gainsbourg, Le poinçonneur des Lilas qui montre la grande maîtrise qu'à Tom de la langue française), lors de cette tournée il est accompagné du pianiste Guy Van Nueten. Ils font donc une tournée à 2, avec tout simplement, un piano et une guitare sèche pour seuls instruments, et un CD regroupant les morceaux interprétés dans les différentes villes d'Europe sort en mars 2004, Tom Barman & Guy Van Nueten : "Live" (je l'ai commandé, youhou! Patience...), niveau critique on peut notamment lire: « Ce CD montre à ceux qui en doutaient encore que Tom Barman sait tout faire. Et avec talent. Superbe.»
En plus de dEUS, d
En 2006, Tom Barman est à l'origine (avec le chanteur belge Arno) de concerts 0110 pour la tolérance et contre le raciste, organisés en Belgique (Anvers, Bruxelles, Charleroi et Gand). Plusieurs groupes ont joué le même soir dans les 4 villes belges, ces concerts ont eu lieu une semaine avant les élections et ont eu une répercution importante notamment sur le parti d'extrême droite nationaliste flamand (Vlaams Belang) dont Tom affiche ouvertement son aversion. Il est récompensé pour son initiative par le Parlement Flamand et reçoit le Prix de la Démocratie.
Actuellement, Tom Barman est en tournée avec dEUS (pour la promotion de leur nouvel album Vantage Point sorti en avril 2008) dans toute l'Europe.
Bienvenue
Bienvenue sur ce blog consacré à l'excellent Tom Barman et au groupe belge dEUS! J'ai décidé de créer ce blog car il y a (malheureusement) peu de sites consacrés à cet artiste et son groupe... Bonne visite
;)
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