dEUS, « esclaves de bons morceaux »
L’un des groupes phares de la scène belge était de passage sur la grande scène du
Cabaret Vert vendredi soir. Rencontre avec le chanteur Tom Barman.
L’un des groupes phares de la scène belge était de passage sur la grande scène du
Cabaret Vert vendredi soir. Rencontre avec le chanteur Tom Barman.
dEUS existe depuis 1994, doit-on dire que l’on a affaire à un groupe mature ?
Tom Barman : La maturité, c’est quelque chose que tu gagnes avec le temps. Donc en ce sens, la réponse est oui. Mais dans le même temps, tu perds de ta naïveté, de ta fraîcheur. Nous ne recherchons donc pas forcément cette maturité dans nos compositions. De trop de maturité résultent des morceaux trop pensés, trop réfléchis.
Votre dernier opus est sorti en 2008, où en êtes-vous dans la préparation du prochain album ?
Il sortira en février 2011. Une quinzaine de morceaux sont déjà écrits. Il faut maintenant les enregistrer. Sur certains des titres, nous chanterons tous ensemble, un tournant notable pour le groupe ! Globalement, l’album restera très pop avec un gros travail de groove.
Les concerts de dEUS sont toujours très purs, sans grands artifices, ni engagements de façade, pourquoi ?
Nous jouons parfois devant 500 personnes, parfois devant 5.000. Nous ne pouvons pas nous permettre de préparer un show qui ne serait pas compatible avec tous nos concerts. Et puis je n’aime pas les groupes qui affichent leur engagement sur scène. Je trouve ça démago. Etre engagé hors du groupe, ok, j’ai connu ça, mais sur scène ce n’est notre façon de procéder.
Musicalement, quels sont les coups de coeur de Tom Barman cette année ?
Pour moi, l’album de l’année reste celui de The Roots, How I got over. Mais je dois avouer que celui de Black Keys était aussi très bon.
Où en est la « scène belge » selon vous ?
Il y a 2 ou 3 groupes que j’aime bien, notamment Absynthe Minded. Mais j’ai le sentiment que les groupes belges retombent dans un certain épigonisme, on recommence à dire de certains groupes qu’ils sont les Radiohead belges ou les Black Keys belges. Je trouve ça dommage.
Revenir dans l’enceinte du Cabaret Vert deux ans après l’extinction de voix qui avait causé l’annulation de votre show, c’est important ?
Ah, cette extinction de voix ! Je ne m’en souvenais même plus. C’est vrai que cela avait été très contraignant. Mais cette année, aucun problème, je suis en pleine forme. Le concert aura bien lieu. Nous jouerons d’anciens morceaux, les nouveaux ne sont pas encore prêts pour la scène.
Votre dernier opus est sorti en 2008, où en êtes-vous dans la préparation du prochain album ?
Il sortira en février 2011. Une quinzaine de morceaux sont déjà écrits. Il faut maintenant les enregistrer. Sur certains des titres, nous chanterons tous ensemble, un tournant notable pour le groupe ! Globalement, l’album restera très pop avec un gros travail de groove.
Les concerts de dEUS sont toujours très purs, sans grands artifices, ni engagements de façade, pourquoi ?
Nous jouons parfois devant 500 personnes, parfois devant 5.000. Nous ne pouvons pas nous permettre de préparer un show qui ne serait pas compatible avec tous nos concerts. Et puis je n’aime pas les groupes qui affichent leur engagement sur scène. Je trouve ça démago. Etre engagé hors du groupe, ok, j’ai connu ça, mais sur scène ce n’est notre façon de procéder.
Musicalement, quels sont les coups de coeur de Tom Barman cette année ?
Pour moi, l’album de l’année reste celui de The Roots, How I got over. Mais je dois avouer que celui de Black Keys était aussi très bon.
Où en est la « scène belge » selon vous ?
Il y a 2 ou 3 groupes que j’aime bien, notamment Absynthe Minded. Mais j’ai le sentiment que les groupes belges retombent dans un certain épigonisme, on recommence à dire de certains groupes qu’ils sont les Radiohead belges ou les Black Keys belges. Je trouve ça dommage.
Revenir dans l’enceinte du Cabaret Vert deux ans après l’extinction de voix qui avait causé l’annulation de votre show, c’est important ?
Ah, cette extinction de voix ! Je ne m’en souvenais même plus. C’est vrai que cela avait été très contraignant. Mais cette année, aucun problème, je suis en pleine forme. Le concert aura bien lieu. Nous jouerons d’anciens morceaux, les nouveaux ne sont pas encore prêts pour la scène.
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